Le livre du mardi...
Le Passeur de lumière ***/5
...Quatrième de couverture...
"La lumière est diffuse" dit Rosal de Sainte-Croix au jeune Nivard de Chassepierre. "Elle est fugace, changeante, capricieuse. Elle a toutes les ruses. Jamais tu ne seras satisfait de ton ouvrage, si beau soit-il. Jamais tu n'auras assez de couleurs dans tes casiers pour donner vie à un vitrail comme tu le souhaites. Jamais tu n'auras la certitude de colorer juste comme on chante juste. Qu'importe! Tes pas partent du feu et tu dois atteindre le feu, devenir un Maître en ton art, l'artisan accompli du grand oeuvre, l'Adepte." Nivard ne crut pas le chevalier. Il avait tort. Animé par une passion presque charnelle pour le verre et ses sortilèges, obligé d'aller jusqu'en Orient pour compléter sa palette de couleurs, ses vitraux orneront bientôt toutes les plus grandes cathédrales d'Europe. La quête déchirée de ce "passeur de lumière" sera alors celle d'un artisan sublime placé en funambule entre le ciel et l'ombre...
...Mon Avis...
Trouvé au fond de la cave des voisin (Belge) ce curieux bouquin m'a tout de suite attiré par son titre...
"Nous sommes au Moyen-Age. Le héros, un jeune seigneur wallon, devenu artisan après un revers de fortune, va être embarqué par de nobles chevaliers de retour des croisades, et se trouver mêlé à création de l’Ordre des Templiers et à leur quête spirituelle et temporelle.
Savants, ils vont repartir à la recherche du savoir et des richesses des civilisations du Moyen-Orient qu’ils ont découverts au cours des croisades. Ils se veulent bâtisseurs et ont besoin du jeune orfèvre, fils de leur ancien compagnon, pour capter en Allemagne puis dans la civilisation arabo-musulmane le secret du travail du verre.
L’aventure de feu et de sang se déroule au fil des pages, la jeunesse piaffante et l’énergie sans frein du jeune artisan nous entraînent dans une belle quête initiatique, dont l’amour n’est pas exclu. Elle s’achèvera par une rédemption.
C’est une histoire dans l’Histoire. Elle est d’autant plus prenante que l’auteur est lui-même devenu maître-verrier à 18 ans. La magie du verre n’a pas de secret pour lui et c’est bien de révélation qu’il est question : initiation à la spiritualité des bâtisseurs de cathédrales, réalité du haut degré de raffinement des contrées du Moyen-Orient, et vérité retrouvée d’un Moyen-Age à la fois bellement laborieux et entreprenant."
J'ai aimé ce livre mais vous l'aurez compris la critique n'ai pas de moi, mais du site Critique livre, elle donne un avis bien plus éclairé que celle que j'avais tenter d'écrire...