Ne sont plus sur ma pal...
Vieillir
nous fait peur. Notre société nous renvoie une image désastreuse de la
vieillesse. Pourtant ce vieillissement inévitable ne nous condamne pas
à la solitude, à la souffrance, à la déchéance ni même à la dépendance.
Nous vieillissons tous, mais nous pouvons décider de ne pas devenir
« vieux » : tel est le message que nous délivre, sans langue de bois,
l’auteur de La Mort intime. Comment « vieillir sans être vieux » ?
Grâce au cœur, à notre capacité d’aimer et de désirer. C’est le cœur
qui peut nous aider à dépasser nos peurs et nous soutenir au milieu des
pires épreuves de la vieillesse.
Marie de Hennezel nous guide vers un véritable « art de vieillir ».
Grâce à son expérience de psychologue clinicienne et à ses rencontres
avec des « vieillards magnifiques » comme son amie sœur Emmanuelle,
elle nous dévoile comment transformer en profondeur ce temps de notre
vie, en apprivoiser les misères, en retirer les joies.
L’auteur : Psychologue, psychothérapeute, Marie de Hennezel a travaillé dix ans au sein d’une équipe de soins palliatifs à l’institut mutualiste Montsouris, à Paris. Elle donne des conférences et participe à des séminaires de formation à l’accompagnement de la fin de vie, en France et en Europe. Elle a publié, chez Robert Laffont, La Mort intime (1995), L’Art de mourir (en collaboration avec Jean-Yves Leloup, 1997), Nous ne nous sommes pas dit au revoir (2000) et Le Souci de l’autre (2004)
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Elle est belge francophone, peuple ses loisirs d'enseignante à la
retraite en noircissant son agenda de rendez-vous avec ses amis, ses
filles ou son professeur de yoga.
Il est allemand, solitaire,
retraité lui aussi après une carrière d'ingénieur raté. Et il n'y a
guère que la traduction du Faust de Goethe qui le détourne des
souvenirs amers de son passé. Le roman de Michèle Vilet raconte le
double miracle d'un amour venu sur le tard, et par le biais si
improbable d'une petite annonce. Comment repartir pour une nouvelle vie
à deux quand on a connu à la fois la construction d'une famille et son
échec, le choix d'un foyer puis le retour à la solitude ? Comment
oublier les épreuves de la séparation, de l'incompréhension
amoureuse ? Elle et Lui, à tour de rôle, prennent la plume pour dire
leur histoire, partager la fatigue de longues promenades et le
bien-être du retour au bercail.
Voilà donc un roman plein d'espoir, qui parie sur l'amour, sur
l'avenir. Ce récit à deux voix, comme un dialogue entre deux cultures,
parle aussi de la nature. Le tracé des rivières et des forêts, le cycle
des saisons dans le jardin potager cultivé par Stephan, répondent aux
naissances qui illuminent la vie des deux grands-parents. Pourquoi
ai-je dit oui si vite ? propose un hymne à la famille recomposée.
Ce sont les voix alternées, parfois contradictoires et toujours éclairantes, qui animent ce livre peu ordinaire.