Le livre du mardi
Bonbon Palace **/5
...Quatrième de couverture...
Un roman choral qui, à travers le prisme d’un immeuble des bas
quartiers d’Istanbul, offre un saisissant portrait de la société turque
contemporaine.
Un récit haut en couleur aux personnages aussi inattendus
qu’attachants, mené tambour battant par la géniale conteuse qu’est Elif
Shafak (La Bâtarde d’Istanbul, Phébus, 2007: 24000 exemplaires vendus,
sélectionné pour le Grand prix des lectrices de Elle).
Dans ce roman Elif Shafak donne vie au Bonbon Palace et à ses
habitants. Cet immeuble à l’élégance désuète fut bâti en 1966 à
Istanbul, sur le site d’un ancien cimetière musulman et arménien, par
un riche Russe pour sa femme qui ne s’émouvait plus qu’à la vue de
friandises…
Aujourd’hui décati, infesté par la vermine et les ordures, Bonbon
Palace abrite dix appartements. S’y côtoient des voisins farfelus et
très différents, composant une mosaïque de la société turque actuelle,
reflétant ses aspirations, ses tensions et ses contradictions. Il y a
d’abord le narrateur, un homme à femmes avec un penchant pour
Kierkegaard. Puis le gérant de l’immeuble, le très religieux Hadji
Hadji, conteur cruel à ses heures. Il y a aussi Cemal et Celal, les
jumeaux coiffeurs; Hygiène Tijen qui n’a pas volé son surnom; Nadia,
desperate housewife accro à un soap opera; la cafardeuse «maîtresse
bleue»; la flamboyante Ethel en quête du grand amour…
Roman choral, roman truculent à l’ambiance digne d’un Almodovar, Bonbon
Palace frappe par son énergie, sa fantaisie, son ironie. Il séduit par
l’éventail des émotions qu’il déploie, passant en un clin d’œil du
comique au tragique.
...Mon Avis...
Trop long, trop mou, mais malgré tout une belle plume moi qui avais tellement aimé "La bâtarde d'Istanbul"me voilà un brin désappointée devant un tel pavé. C'est mon avis...